LE SOMMEIL : indispensable !

28/09/2014 09:18

Près d’un français sur deux se plaint de mal dormir. C’est dire si le problème est important aux yeux des professionnels de santé pour lesquels l’insomnie est devenue une priorité de santé publique. Les deux principales causes déclarées du manque de sommeil sont l’excès de travail et les difficultés psychologiques.

Le sommeil est une phase indispensable au maintien de la vie. Cette activité biologique occupe le tiers de notre temps au cours de laquelle nous y puisons notre énergie qui permet de maintenir une santé parfaite.

Les troubles du sommeil ont une répercussion indéniable sur notre forme physique et psychologique et nos capacités intellectuelles. Chroniques, ces troubles affaiblissent le système immunitaire et endocrinien, entrainent des problèmes cardio-vasculaires, de l’hypertension artérielle, des troubles gastro-intestinaux, une diminution des sécrétions hormonales, la dépression, des maux de tête, une baisse de motivation, des difficultés d’apprentissage, des difficultés relationnelles, des troubles de l’humeur, l’exagération des soucis professionnels et/ou personnels. Ils accélèrent aussi le vieillissement, diminuent nos ressources mentales.

                                                           

 

Notre sommeil se divise en trois phases : le « sommeil léger », le « sommeil lent profond » et le « sommeil paradoxal ». L’alternance entre ces trois phases forme un cycle de sommeil qui s’étale sur près de 90 minutes. Une nuit complète correspond généralement à 4, 5 ou 6 cycles, soit l’équivalent de 6 à 8 heures de sommeil.

Le sommeil léger. C’est le premier stade par lequel nous passons avant de nous abandonner aux bras de Morphée. Il s’agit d’un état de somnolence. Cette phase dure moins de 20 minutes en moyenne. Elle est caractérisée par des bâillements, des picotements aux yeux, une diminution de la vigilance et de la fréquence cardiaque.

Le sommeil lent profond. Beaucoup plus longue que la première, cette phase s’étale environ sur 100 minutes au cours d’une nuit. Comme son nom l’indique, nous sombrons alors dans un sommeil dont il est difficile d’émerger. La température corporelle baisse, l’activité cérébrale diminue et la respiration se ralentit…

Le sommeil paradoxal. Cette phase est de loin la plus fascinante ! Contrairement aux précédentes, elle se caractérise par une relance très importante de l’activité cérébrale. Alors que nous sommes bien installés dans notre sommeil, c’est à ce moment que les rêves se bousculent dans notre tête. Le pouls et la respiration sont alors irréguliers. Le sommeil paradoxal représente en moyenne, 20% de notre temps total de sommeil.

Source : Institut national du Sommeil

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